Voyage à Sébastopol 2015
Mis en ligne par Alain et Macha – 10 avril 2024; modifié 26 avril 2025
“La cathédrale Saint-Vladimir sur la colline centrale de la ville, également connue sous le nom de tombeau des amiraux, est un monument architectural et historique d’importance nationale. C’est l’une des rares églises de Sébastopol, construite dans la seconde moitié du 19ème siècle. Initialement, le temple a été fondé afin de perpétuer le baptême de Saint-Prince Vladimir, mais au cours de sa construction, il s’est transformé en un tombeau d’amiraux exceptionnels de la flotte russe, en un monument aux héros tombés pendant la guerre de Crimée. Sur les côtés nord et sud du temple, il y a des plaques de diorite avec les noms des amiraux, dont les cendres reposent dans la cathédrale : M.P. Lazarev, V.A. Kornilov, V.I. Istomin, P.S. Nakhimov. Au total, treize amiraux sont enterrés dans la cathédrale. Dans le temple supérieur, il y a des dalles de marbre avec les noms de soixante-douze officiers de marine qui ont participé à la guerre de Crimée.”Cathédrale Saint-Vladimir – Tombeau des amiraux » Doyenné de Sébastopol (hersones.org)
Extrait d’une interview de “Parlons d’Orthodoxie” : L’archevêque Michel (Donskoff) de Genève (EORHF) celebre ses 70 Ans (egliserusse.eu)
“Une autre vie
Quand je suis allé en Russie pour la première fois, j’étais particulièrement heureux d’entendre parler russe dans la rue. Ceux qui vivent en Russie ne peuvent le comprendre: ici il est normal qu’il y ait des Russes à l’église, dehors, partout … Mais pour nous, en émigration, en sortant de l’église nous nous retrouvions dans un monde absolument étranger. Pour Pâques nous nous avions l’habitude de nous congratuler dans l’église, dehors ce n’était plus possible et il semblait qu’il ne pouvait en être autrement… Mais brusquement je me retrouve dans un pays où on peut échanger les congratulations pascales dans la rue. C’est une joie et un bonheur.”
“La fontaine de larmes, devenue un monument à l’amour en souvenir de celui de l’austère khan Krym-Giray pour sa maîtresse Diliara Bikech. Celle « qui pleure toujours pour vous » selon Pouchkine qui l’a chantée, a été enlevée du mausolée du cimetière, érigé en 1764, pour être mise ici. Cette création du maître Omer est devenue célèbre à l’ère moderne grâce à la nouvelle du célèbre écrivain russe, La Fontaine de Bakhtchisarai, publiée en mars 1824. Les gouttes d’eau tombent rythmiquement de la pierre glacée sur deux roses. Cette fontaine nostalgique permet aux adolescents en âge d’amour de se faire prendre en photo pour sceller symboliquement leur union éphémère”